Alimentation des agneaux de bergerie : article Jura Agricole
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Alimentation des agneaux de bergerie : article Jura Agricole
Un article paru dan le journal "Jura agricole" et qui peut être interessant :
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La maîtrise de l’alimentation et notamment du coût de concentré des agneaux est la principale clé de réussite économique de la production d’agneaux de bergerie.
En élevage ovin, le poste alimentation représente à lui seul de 70 à 80 % des charges de production. Il est donc indispensable de choisir la ration qui s’intègre au mieux au système d’exploitation. `
De la naissance jusqu’au sevrage, l’alimentation des agneaux est directement liée à la production laitière de la brebis, c’est pourquoi il est important de couvrir les besoins des brebis en lactation. Pendant cette période, la croissance de l’agneau peut être assurée par l’utilisation d’un aliment du commerce ou d’un aliment fermier.
Démarrage primordial
Techniquement, utiliser un aliment du commerce est plus confortable. La consommation varie alors de 15 à 20 kg de concentrés de 0,90 UF et 17 à 18 % de MAT.
De l’eau propre doit être mise à disposition ainsi que des fourrages grossiers appétants et de bonne qualité. Un apport de paille à ce stade est alors possible et peut également, au même titre qu’un foin, favoriser la rumination. L’âge au sevrage des agneaux sous la mère varie alors de 60 à 80 jours en fonction de la conduite de la troupe. Au sevrage, les agneaux sont allotés en fonction du sexe et du poids.
Finition, gage de poids et de qualité de carcasse
Deux choix vous sont proposés en fonction de la place à l’auge disponible : si vous disposez d’un mètre d’auge pour quatre agneaux le rationnement est possible avec l’utilisation d’un concentré haute énergie (0,95 UF), dans le cas inverse le libre-service s’impose avec l’utilisation d’un concentré énergétique (0,90 UF), mais cela nécessite un tri plus fréquent des agneaux. On peut compter en moyenne une durée de finition de 40 à 60 jours. Ménager les transitions alimentaires progressives dans tous les cas.
Mélange fermier ou concentrés du commerce… que choisir ? La valeur alimentaire des aliments du commerce doit être au minimum de 0,90 UF et 16 à 17 % de MAT. Ils peuvent se présenter sous la forme de granulés ou de mélange de plusieurs matières premières. L’aliment fermier peut être réalisé à partir de toutes les céréales produites sur l’exploitation excepté l’avoine (faible valeur alimentaire).
Le maïs grain ne doit pas dépasser 50 % de la part des céréales dans la ration. Les céréales peuvent être présentées sous forme entière ou aplaties.
Les matières azotées doivent être apportées soit par des complémentaires du commerce, soit par des protéagineux produits ou non sur l’exploitation (pois, féveroles) soit par des tourteaux.
Les minéraux et vitamines sont amenés par le complémentaire azoté ou par un Complément minéral vitaminique du commerce (CMV). Il est important de s’assurer du bon équilibre phospho-calcique, de la teneur en bicarbonate et en chlorure d’ammonium afin d’éviter l’acidose et la gravelle. D’une manière générale le CMV doit être incorporé à hauteur de 3 % du mélange total. Dans le cas de l’utilisation de mélangeurs, afin de garantir une bonne homogénéité du mélange, il est conseillé d’incorporer 2 à 3 % de mélasse. Toutefois, évitez l’utilisation de mélasse quand le mélange passe dans des vis.
L’approche économique doit se mesurer au cas par cas en tenant compte des spécificités de l’exploitation : moyens de productions, capacité de stockage… Chaque cas est particulier et les réseaux d’élevage se proposent de vous accompagner dans cette réflexion, d’autres conseils de saison vont vous être proposés dans les prochains mois."
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La maîtrise de l’alimentation et notamment du coût de concentré des agneaux est la principale clé de réussite économique de la production d’agneaux de bergerie.
En élevage ovin, le poste alimentation représente à lui seul de 70 à 80 % des charges de production. Il est donc indispensable de choisir la ration qui s’intègre au mieux au système d’exploitation. `
De la naissance jusqu’au sevrage, l’alimentation des agneaux est directement liée à la production laitière de la brebis, c’est pourquoi il est important de couvrir les besoins des brebis en lactation. Pendant cette période, la croissance de l’agneau peut être assurée par l’utilisation d’un aliment du commerce ou d’un aliment fermier.
Démarrage primordial
Techniquement, utiliser un aliment du commerce est plus confortable. La consommation varie alors de 15 à 20 kg de concentrés de 0,90 UF et 17 à 18 % de MAT.
De l’eau propre doit être mise à disposition ainsi que des fourrages grossiers appétants et de bonne qualité. Un apport de paille à ce stade est alors possible et peut également, au même titre qu’un foin, favoriser la rumination. L’âge au sevrage des agneaux sous la mère varie alors de 60 à 80 jours en fonction de la conduite de la troupe. Au sevrage, les agneaux sont allotés en fonction du sexe et du poids.
Finition, gage de poids et de qualité de carcasse
Deux choix vous sont proposés en fonction de la place à l’auge disponible : si vous disposez d’un mètre d’auge pour quatre agneaux le rationnement est possible avec l’utilisation d’un concentré haute énergie (0,95 UF), dans le cas inverse le libre-service s’impose avec l’utilisation d’un concentré énergétique (0,90 UF), mais cela nécessite un tri plus fréquent des agneaux. On peut compter en moyenne une durée de finition de 40 à 60 jours. Ménager les transitions alimentaires progressives dans tous les cas.
Mélange fermier ou concentrés du commerce… que choisir ? La valeur alimentaire des aliments du commerce doit être au minimum de 0,90 UF et 16 à 17 % de MAT. Ils peuvent se présenter sous la forme de granulés ou de mélange de plusieurs matières premières. L’aliment fermier peut être réalisé à partir de toutes les céréales produites sur l’exploitation excepté l’avoine (faible valeur alimentaire).
Le maïs grain ne doit pas dépasser 50 % de la part des céréales dans la ration. Les céréales peuvent être présentées sous forme entière ou aplaties.
Les matières azotées doivent être apportées soit par des complémentaires du commerce, soit par des protéagineux produits ou non sur l’exploitation (pois, féveroles) soit par des tourteaux.
Les minéraux et vitamines sont amenés par le complémentaire azoté ou par un Complément minéral vitaminique du commerce (CMV). Il est important de s’assurer du bon équilibre phospho-calcique, de la teneur en bicarbonate et en chlorure d’ammonium afin d’éviter l’acidose et la gravelle. D’une manière générale le CMV doit être incorporé à hauteur de 3 % du mélange total. Dans le cas de l’utilisation de mélangeurs, afin de garantir une bonne homogénéité du mélange, il est conseillé d’incorporer 2 à 3 % de mélasse. Toutefois, évitez l’utilisation de mélasse quand le mélange passe dans des vis.
L’approche économique doit se mesurer au cas par cas en tenant compte des spécificités de l’exploitation : moyens de productions, capacité de stockage… Chaque cas est particulier et les réseaux d’élevage se proposent de vous accompagner dans cette réflexion, d’autres conseils de saison vont vous être proposés dans les prochains mois."
sarahya81- Admin
- Messages : 103
Date d'inscription : 11/11/2009
Localisation : France, Tarn, Castres
Re: Alimentation des agneaux de bergerie : article Jura Agricole
sarahya81 a écrit:Un article paru dan le journal "Jura agricole" et qui peut être interessant :
" Les minéraux et vitamines sont amenés par le complémentaire azoté ou par un Complément minéral vitaminique du commerce (CMV). Il est important de s’assurer du bon équilibre phospho-calcique, de la teneur en bicarbonate et en chlorure d’ammonium afin d’éviter l’acidose et la gravelle. D’une manière générale le CMV doit être incorporé à hauteur de 3 % du mélange total. Dans le cas de l’utilisation de mélangeurs, afin de garantir une bonne homogénéité du mélange, il est conseillé d’incorporer 2 à 3 % de mélasse. Toutefois, évitez l’utilisation de mélasse quand le mélange passe dans des vis."
je rajouterais aussi un truc appris en cours, c'est que la mélasse rend le bloc de minéraux tres appétent, du coup les animaux ont tendance à s'en gaver !
alors, il faut etre prudent avec la mélasse.
merci d'avoir partagé cet article
marie- Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2009
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