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Les principales clefs de la production à l'herbe. Article "Jura Agricole"

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Message  sarahya81 Mar 24 Nov - 12:09

Article paru sur le site "Jura agricole"
Jura agricole et rural
Publié le: 02 août 2007

Les agneaux sevrés doivent pâturer de bonnes surfaces

La réussite de la conduite d’agneau d’herbe repose sur une utilisation optimale des disponibilités en herbe, notamment par une bonne exploitation du pâturage.
Dans une production d'agneaux à l'herbe, l'objectif est de faire coïncider la disponibilité d'une herbe de qualité au printemps avec les besoins de la lactation des brebis, ce qui permet d'éviter le recours à la complémentation. Une bonne gestion des pâtures au printemps permet de dégager des surfaces pour une récolte de fourrages aussi précoce que possible. Ces surfaces sont alors disponibles pour l’engraissement et la finition des agneaux après sevrage.

Cet aspect est très important pour la maîtrise du parasitisme. Les agneaux sevrés doivent pâturer de bonnes surfaces pour ainsi dire vierges d’animaux depuis l’année passée. Les brebis quand à elles après sevrage pourront intégrer des surfaces plus pauvres. Attention tout de même à la reprise d’état corporel avant la remise en lutte à l’automne.

Anticiper pour la fertilisation et le découpage des parcelles
Les clés de la réussite pour réussir son système fourrager sont dès lors assez simples mais techniques. L’éleveur doit prévoir assez tôt la répartition entre surfaces pâturées et surfaces récoltées. La fertilisation et le découpage des parcelles sont à réaliser dès lors en fonction de l’utilisation prévue et du potentiel. La brebis et l’agneau, animaux sensibles doivent passer par une transition alimentaire à base de foin une quinzaine de jours avant la sortie de la bergerie. Un système transitoire avec entrée en bergerie la nuit peut aussi être imaginé.
Les agneaux doivent pâturer des repousses de qualité, l’éleveur doit alors récolter suffisamment de surfaces pour assurer ces repousses.. On estime généralement 40 à 45% de la surface totale. Enfin, le chargement doit être adapté en fonction de la pousse de l’herbe avec un resserrement début mai soit avant sevrage 15 brebis/ha (mai/juin) puis 20 à 25 agneaux/ha sur les repousses disponibles après sevrage, les brebis restant sur les pâtures de printemps.

Trier au moment du sevrage
Au niveau de la finition des agneaux, il est important d’effectuer un premier tri au sevrage. Les têtes de lots doivent pouvoir partir en l’état, les plus petits seront finis en bergerie (- de 25 kg) et les autres seront engraissés sur les repousses. Dans tous les cas, il faut complémenter les agneaux en finition dès que l’herbe vient à manquer.


Au niveau sanitaire, la maîtrise doit être assurée par l’éleveur s’il veut éviter des conséquences en matière de santé de ses animaux et donc par la suite de résultats en termes technico-économiques. La gestion sanitaire en système herbe consiste cependant principalement à maîtriser le parasitisme et les boiteries.

Au niveau du parasitisme interne, le ténia et les strongles gastro-intestinaux sont les principaux parasites rencontrés sur les agneaux d’herbe. Les adultes sont plus touchés par les strongles pulmonaires et la grande ou petite douve. Afin de se prévenir au mieux de ces risques, il s’agit de réserver les prairies « saines » aux agneaux après sevrage. L’alternance fauche/pâture tout comme l’alternance pâturage bovin/ovin limite aussi le risque parasitaire. Enfin, c’est bien l’observation des animaux et de leur état qui sera le facteur d’alerte principal pour l’éleveur en la matière (diarrhées, amaigrissement anormal…).

Au niveau du parasitisme externe, le système herbe craint surtout les myiases et la gale. En matière préventive, il faut traiter les animaux entrant sur l’exploitation, respecter une quarantaine, réaliser un vide sanitaire et désinfecter les bâtiments, enfin, tondre les brebis au moins une fois par an et tondre les agneaux dans tous les cas au sevrage. Les myiases sont particulièrement abondantes sur la Haute Saône. Ce sont des larves qui se développent dans la laine pendant les périodes chaudes et humides. L’animal atteint est prostré et isolé, des plaies peuvent apparaître sur la chair. Dès l’apparition d’un cas, il faut réaliser un traitement immédiat individualisé et baigner ou asperger avec un insecticide l’ensemble du troupeau.

En matière de boiteries, les pâtures et litières humides favorisent l’apparition du piétin, maladie infectieuse et très contagieuse. Il est donc conseillé de réaliser un parage des onglons au moins une fois par an sur toute la troupe, d’assécher les litières et de faire passer régulièrement les brebis au pédiluve. En cas d’infection, le parage des onglons, le passage au pédiluve, l’élimination des animaux atteints de façon chronique et éventuellement la vaccination peuvent être conseillés.

Si la conduite du pâturage et la gestion sanitaire sont importantes et caractéristiques dans la production d’agneau d’herbe, il va de soi que la maîtrise de la reproduction est le premier facteur déterminant de la réussite de l’éleveur tout comme en système bergerie. Les mêmes conseils s’appliquent dès lors dans les deux systèmes : des animaux prêts pour la mise en lutte, une lutte bien gérée, des brebis pas manipulées dans le mois qui suit la lutte, des lots et un nombre de béliers convenables, un agnelage préparé, la prise de colostrum pour les agneaux à la naissance… "

sarahya81
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