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les regles de base pour concevoir une bergerie. article "Jura agricole"

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les regles de base pour concevoir une bergerie. article "Jura agricole" Empty les regles de base pour concevoir une bergerie. article "Jura agricole"

Message  sarahya81 Mar 24 Nov - 11:36

Extrait du "Jura Agricole"

"Les règles de base
Bâtiment d’élevage ovin

Alexandre Coronel
Jura agricole et rural
Publié le: 04 septembre 2008


La conception d’un bâtiment d’élevage ovin repose sur un ensemble de règles simples, en termes d’équipement et de surface. Mais le plus crucial est de prendre en compte la dimension pratique, en simplifiant les manipulations au maximum.
Les règles de base pour la construction d’un bâtiment d’élevage ovin sont simples. D’abord quelques ratios : 3 brebis vides par mètre linéaire d’auge (2,5 brebis quand elles sont en fin de gestation ou en lactation), 1,2 m2 par brebis vide par m2 (race rustique : 1 m2), 1,5 m2 par brebis pleine ou avec un agneau, 2 m2 par brebis avec 2 agneaux, un abreuvoir pour 40 brebis (1 pour 10 pour les agneaux au démarrage). Ensuite, il faut prévoir une aire de stockage des aliments, penser à l’infirmerie, et si possible un local fermé pour le bureau. Enfin, on pourra envisager un bâtiment modulable qui soit évolutif dans le temps en fonction de l’effectif sur la ferme et des projets. En termes de distance, toute construction neuve doit se faire au minimum à 50 m des habitations, 200 m des étangs, 10 m des chemins communaux, 15 m des routes départementales.

Mais ces quelques conseils ne sont pas suffisants pour élaborer un bâtiment d’élevage. En effet, il faut concevoir son bâtiment de sorte à ce que les manipulations, portages et déplacements soient les moins nombreux possibles et les plus simples. Cet outil de travail dans lequel l’éleveur travaille quotidiennement doit simplifier au maximum les interventions sur les animaux, ce qui lui fera gagner du temps et évitera les blessures et accidents.

Solides et à faible coût
Les tunnels sont des bâtiments solides et à faible coût, intéressants pour les jeunes qui s’installent. Les avantages d’un tunnel sont la rapidité de la construction (pas de fondation) son coût et une bonne ambiance (ventilation, isolation thermique).
Par contre, il est impossible de mécaniser le paillage et la distribution des aliments dans ce type de bâtiment, la bâche doit être changée régulièrement (tous les 4-5 ans) et la circulation des animaux est difficile à l’intérieur. De plus, la position du tunnel doit être mûrement réfléchie par rapport à l’humidité et au risque de neige.

Bâtiment en dur : les éléments à ne pas oublier
L’ossature dans les bâtiments en dur peut être en métal ou en bois. Dans le cas d’une ossature métal, l’avantage sera la résistance des matériaux, la rapidité de montage mais un coût conséquent. L’ossature bois aura en plus l’avantage d’être plus résistante à l’humidité, d’être isolante (phonique, thermique…), et permettra plus facilement de faire évoluer le bâtiment, mais une telle ossature nécessite un entretien régulier.

Pour tout type de construction, il faudra envisager en parallèle l’achat d’un parc de contention qui facilitera l’ensemble des manipulations des animaux. Il est conseillé de placer le parc dans la bergerie, de sorte que les animaux y passent régulièrement, ainsi toute intervention avec ce matériel se passera sans crainte des animaux pour un matériel inhabituel.

Le réseau ovin a établi le coût moyen du m2 de bâtiment d’élevage à 75 euros.


Anne-Hélène Bunod
Aspects pratiques - Quelles aides pour vos bâtiments ?

Investissement conséquent, la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage ou sa réfection doit s’accompagner d’un plan de financement : évaluation des coûts et instruction du dossier de demande de subventions. En janvier 2005, l’Etat a lancé le Plan national de modernisation des bâtiments d’élevage dont l’objectif est de permettre aux éleveurs d’améliorer les conditions de logement des animaux et leurs conditions de travail. Ce programme bénéficie d’un cofinancement européen. Les collectivités locales peuvent abonder la subvention d’Etat. Elles bénéficient également d’un cofinancement européen de 50 %. L’établissement d’un avant-projet permet le chiffrage des travaux par des entreprises sur une même base de calcul ou des fournitures à mettre en œuvre.

Pour l’évaluation du montant du projet, du plafond et du montant subventionnable, on commence par calculer le coût réel : c’est celui qui ressort de l’ensemble des devis établis par les différents corps de métier ou un organisme habilité, auquel s’ajoute la main-d’œuvre personnelle qui peut être prise en compte ou non à hauteur de 20 % ou 50 % des fournitures, selon les financeurs du projet. La DDAF vérifie alors que l’ensemble ne dépasse pas le coût entreprise. Ensuite on détermine le montant éligible du projet au titre du PMBE (plan de modernisation des bâtiments d’elevage) et des PI (plans d’investissement), en appliquant la règle suivante : base de 150 000 euros/UTH, dans la limite de 2 UTH par exploitation et de trois exploitations regroupées au maximum. Ce plafond éligible sert de valeur d’écrêtement au montant du projet retenu pour le calcul des aides et des droits à prêts bonifiés. Vient alors le calcul du plafond subventionnable, qui va dépendre de la zone et du type de travaux effectués : 100 000 euros par part PAM ou PI pour une construction neuve en zone montagne par exemple.

La gestion des effluents d’élevage en zone vulnérable est exclusivement financée par le PMPOA2. Dans le cas de projet de construction neuve en litière paillée accumulée, il est appliqué un abattement forfaitaire de 12,5 % sur le montant total des investissements matériels retenus (avant prise en compte de la main-d’œuvre personnelle de l’éleveur). Dans les autres cas, cet abattement forfaitaire est fixé à 37,5 % du montant des investissements retenus au titre de la gestion des effluents.

Autres aides
Pour les autres aides bâtiments hors PMBE (financeurs collectivités territoriales, offices, etc.), on se reportera au plafond maximum subventionnable défini dans les conventions ou règlements. La plupart des investissements aidés hors plan bâtiment d’élevage sont limités. Les taux plafonds d’aides publiques, tous financements cumulés, sont fixés à : 40 % hors zone défavorisée (50 % pour les JA), et 50 % en zone défavorisée (60 % pour les J.A.). La subvention équivalente (ou bonification) du montant des prêts bonifiés affectés à l’investissement s’ajoute aux aides directement versées à l’éleveur. Le total des aides est ramené en % du total du montant subventionnable.
Dans le cas du PMBE, le demandeur peut commencer les travaux dès réception de l’accusé de réception de dépôt du dossier (la DDAF dispose d’un délai de 2 mois pour délivrer le récépissé de dossier complet). La DDAF dispose d’un délai de six mois pour instruire le dossier et notifier la subvention à compter de la date à laquelle le dossier est réputé complet. Ce délai peut être prorogé pour raisons exceptionnelles. Le demandeur dispose au maximum d’un délai d’un an à compter de la notification de subvention pour démarrer les travaux. Il doit adresser à la DDAF la déclaration de commencement des travaux. Le demandeur dispose d’un délai de deux ans à compter de la date de déclaration de début des travaux en DDAF. pour achever les travaux et fournir le certificat de conformité DDE. Les paiements se font en deux acomptes pour au maximum 80 % du montant de l’aide, et le paiement du solde intervient après visite de la DDAF.
Dans le plan de financement, il faut en outre prendre en compte les délais d’obtention des aides dans le cadre du financement du projet et s’assurer de l’accord de l’établissement bancaire, sur la base des devis signés avec délais de réalisation et date de garantie de prix. On tiendra également compte du délai d’obtention du permis de construire (3 mois et plus si avis de l’architecte des Bâtiments de France), des avis de la DSV et de la DDASS."

sarahya81
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