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Avantages de la distribution des aliments en libre service : article "Jura Agricole"

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Avantages de la distribution des aliments en libre service : article "Jura Agricole" Empty Avantages de la distribution des aliments en libre service : article "Jura Agricole"

Message  sarahya81 Mer 18 Nov - 9:59

Article publié par le journal "Jura Agricole" concernant les différentes façons de distribuer les aliments aux bovins mais qui doit être valable également pour les ovins.

"
La traite est le poste le plus contraignant en élevage laitier. Mais l’alimentation du troupeau est aussi une astreinte forte, représentant de 5 à 9 heures par UGB selon une étude de l’Institut de l’élevage.



Une activité qui représente près de 25 % du temps d’astreinte. «Le type de matériel de désilage et de distribution des concentrés n’est pas le premier élément d’explication de l’écart que représente les 5 à 9 heures par UGB consacrées à l’alimentation, même si le volume des matériels de distribution doit être adapté à la taille du cheptel pour limiter le nombre de voyages entre le silo et les auges », expliquent les techniciens de l’Institut de l’élevage.

Et d’ajouter : « les différences de temps d’alimentation sont avant tout expliquées par l’organisation des circuits d’alimentation et des bâtiments, les types de rations, le nombre de distribution. Ainsi, une auge couverte, plusieurs fourrages dans le même silo, les concentrés stockés à côté des fourrages, permettent de réduire le temps d’alimentation ».
Selon l’étude de l’institut, 60 % des éleveurs distribuent une fois par jour. « Cela n’exige pas de matériel sophistiqué et n’entraîne pas de baisse des performances techniques d’après les multiples observations faites par les éleveurs pratiquent ce système. Cependant, cela nécessite une auge couverte ». De ce constat, on retirera la conclusion suivante : « le volume de la désileuse doit être adapté pour maximiser le gain de temps en ne faisant qu’un seul trajet entre le silo et l’auge par jour ».

Distribuer deux fois par semaine
Pour les éleveurs souhaitant distribuer une ration à dominante ensilage moins d’une fois par jour, il est nécessaire de prévoir un système qui ne détasse pas l’ensilage. En Pays de Loire, deux éleveurs ont piloté une stratégie de ce type, à titre expérimental.
Mais cette orientation nécessite un équipement spécifique pour transporter des cubes d’ensilage non détassés. « Le Dessile cube est un matériel qui permet de découper des cubes d’ensilage du silo à la table d’alimentation.

Ensuite, les animaux s’alimentent en libre-service, grâce à l’avancée progressive et automatique des cornadis de part et d’autre des cubes d’ensilage. Les cornadis sont installés sur des rails qui permettent cet avancement progressif (système Weeling) ». Avec ce système, les concentrés doivent être distribués au Dac ou à des alimenteurs en salle de traite, car ils ne peuvent pas être mélangés sur la table d’alimentation.

Selon les éleveurs qui ont piloté cette expérience, il faut moins de temps de distribution pour un coût similaire à une mélangeuse. « Le temps de distribution est fortement réduit, quarante minutes tous les quatre à cinq jours pour trente-cinq vaches laitières. Autre économie : celle du fioul du tracteur qui ne fonctionne que quatre à cinq jours pour l’alimentation ». Une économie conséquente en ces périodes de carburant cher, puisque les éleveurs passent de 12 litres par jour à 4 litres tous les quatre jours.

Il faut aussi se pencher sur l’investissement. Un ensemble Dessile cube et automatisation de l’avancée des cornadis représentent un coût similaire à celui d’une mélangeuse, environ 25 000 euros. Mais, à ce prix, il faut ajouter le coût des aménagements nécessaires pour accueillir un tel système, coût variable selon le bâtiment et l’existant.

Des marges de progrès peuvent donc être réalisées. Le temps d’astreinte ainsi réduit peut être utilisé par ailleurs, notamment dans la surveillance du troupeau. En période d’insémination, les éleveurs apprécieront de se dégager ainsi plus de temps."

et un autre ^sur le même thème, venant du même endroit :

"Pour simplifier la distribution hivernale
Libre-service fourrages

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Publié le: 23 octobre 2008
Page 9

Le premier hiver, les barrières de fond de case modifiées laissent perdre 15 à 20% de fourrage


La ferme de Jalogny travaille depuis plusieurs années à la distribution des rations hivernales, en particulier à la simplification. Ses résultats conduisent à recommander d’affourager une fois par semaine des génisses et des vaches suitées.



Dans le cadre de son programme de recherche sur les techniques de simplification du travail, la ferme expérimentale de Jalogny conduit des travaux sur la distribution de l’alimentation hivernale.

Au début des années deux mille, les expérimentations ont permis de définir les conditions de bonne utilisation d’une mélangeuse dans le cas de systèmes d’alimentation basés sur l’ensilage d’herbe (composition de la ration, quelle place pour le foin, alimentation de différentes catégories d’animaux avec une ration unique, fréquence de distribution).

Depuis deux ans, la simplification de la distribution hivernale est abordée sous l’angle du libre-service pour proposer des solutions de distribution économes en temps et en carburant ainsi qu’en équipements, dans le cas de systèmes fourragers basés sur des récoltes de foin et d’enrubannage.

Les stabulations de la ferme expérimentale n’ayant pas été conçues pour accueillir des dispositifs de libre-service, des adaptations ont dû être trouvées. C’est le couloir de desserte disposé en fond case qui a été aménagé pour recevoir les balles de foin et d’enrubannage. Celles-ci sont déposées sur des plans inclinés que l’on a fabriqués avec des barrières recouvertes d’une tôle.

Dispositif pour les génisses de 2 ans (hiver 2006/2007)
L’approvisionnement se fait par l’extérieur, à travers les longs pans ouverts. Pour retenir le fourrage, les barrières de fond de case ont été remplacées par un système simple le premier hiver : deux barres au garrot pour les vaches et des barres obliques avec séparation individuelle pour les génisses de 2 ans. Avec ce dispositif, on estime qu’environ 15 à 20 % de la quantité de fourrages mise à disposition des animaux est gaspillée (voire plus à certains moments).

Dispositif pour les vaches suitées (hiver 2006/2007)
Le deuxième hiver, nous avons fait évoluer le dispositif de libre-service pour tenter de réduire le niveau de gaspillage. Nous avons ainsi généralisé le système des barres obliques avec séparation individuelle, et un système de retenue des balles à distance des barres obliques a été imaginé en collaboration avec un constructeur d’équipements tubulaires.

Dispositif pour les génisses de 2 ans (hiver 2007/2008)
En créant une distance de 60 cm, le but est d’obliger l’animal à rentrer la tête dans les emplacements de la barre oblique pour pouvoir tirer le fourrage, ce qui permet de moins en faire tomber sur l’aire paillée. Ces adaptations ont permis de ramener le taux de gaspillage à environ 10 à 15 % des quantités distribuées.

Dispositif pour les vaches suitées (hiver 2007/2008)
Sur le plan des performances animales, le libre-service n’a pas entraîné de différence par rapport aux lots témoins qui recevaient une alimentation rationnée : croissance des génisses de deux ans, évolution du poids et de l’état des vaches suitées, et performances de croissance des veaux sous la mère sont identiques.

Pour un effectif de 112 vaches, l’affouragement une fois par semaine et la distribution quotidienne de concentrés au cornadis nécessiteraient 6 h 30 de travail par semaine et 16 litres de gasoil. Par comparaison, l’affouragement quotidien au moyen d’une mélangeuse de 14 m3 avec une ration de base humide demanderait respectivement 9h30 (temps de repousse de la ration compris) et 106 litres de gasoil.

Une autre gestion des stocks
Le libre-service modifie la façon de gérer les stocks. Logiquement, l’utilisation simultanée de deux fourrages doit conduire à limiter la quantité du fourrage le plus ingestible - celui que les animaux vont préférer - et laisser le second à volonté. Cependant, le comportement alimentaire n’est pas toujours facile à prévoir. Ainsi avec des fourrages enrubannés qui auraient normalement dû être consommés en priorité, nous avons constaté des irrégularités de consommation qui nous ont amenés à modifier le plan de distribution initialement prévu.

L’hiver prochain sera consacré à la poursuite de la mise au point du dispositif pour tenter de limiter encore un peu mieux le gaspillage, tout en conservant l’avantage pratique d’une seule opération d’affouragement par semaine. Nous utiliserons deux fourrages de valeurs alimentaires très contrastées (enrubannage récolté mi-mai et foin moyen) pour voir si cela a un effet sur les performances.


Le deuxième hiver, les barres obliques à séparation individuelle donnent de meilleurs résultats


Affouragement une fois par semaine à une distance de 60 cm "

sarahya81
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